par Marc Partouche Prix : 24 euros Cela commence avec Boronali, l’âne qui peint avec sa queue, ouvrant une lignée où l’on peut trouver Achille le gorille , qui dessine et finit par manger son crayon; Alexander l’orang-outant du zoo de Londres; Sophie la guenon, dessinatrice de 10 ans, du zoo de Rotterdam, ou les chimpanzés Julia, Jessica, Lady, Dzeta de Belgique, tous artistes émérites. Mais où classer l’anecdote concernant le japonais Hokusai, artiste du XVIIIe siècle, qui avait lâché un coq sur une feuille de papier après lui avoir préalablement trempé les pattes dans un pot de couleur rouge ? Et Arceno, une araignée, seul animal à réaliser des auto-portraits; Balejo et Beyngoui, deux pingouins danseurs et peintres; Dapurat, le trichoptère qui fait des bijoux ? Pour la première fois, sous forme de dictionnaire abrégé, un ouvrage recense une centaine d’animaux artistes, première étape d’un chantier en construction. Marc Partouche est critique et historien de l’art, auteur, commissaire d’expositions, expert de l’enseignement artistique supérieur, des arts contemporains et du design. Actuellement secrétaire général de l’Association internationale des critiques d’art, il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages dont les derniers publiés sont : Les écoles d’art qui changent le monde….
Prix : 19 euros En 2021, la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP) a confié à Anne Garde une résidence d’artiste sur le fort de Saint-Cyr, à Saint-Quentin-en-Yvelines, siège de son département de la photographie. Photographe d’architecture ayant oeuvré aussi bien en France qu’en Asie, principalement en Inde, Anne Garde s’est illustrée depuis longtemps dans des installations photographiées à la chambre 4 x 5 pouces, sur des sites naturels, urbains, industriels et portuaires. Ses interventions dans l’« entre deux » de la prise de vue (pigments de couleur, ingérences lumineuses ou mises à feu et fumigènes) ajoutent à la photographie un caractère « d’inquiétante étrangeté », révélant un monde augmenté, entre réel et imaginaire. C’est ce qu’elle donne à voir dans sa vision onirique d’un fort de Saint-Cyr troublant et coloré, où les installations militaires ont été converties depuis un demi-siècle en magasins de conservation.
par David Bonfy Prix : 21 euros Un plat de spaghetti, une chanson entonnée entre amis, une partie de cartes endiablée… et des grands-parents qui sont un véritable phare pour leur petit-fils. Siciliens, ils sont nés en Tunisie, dans le port de La Goulette, qu’ils ont quitté suite à la fin du protectorat français proclamé en 1956. Près de 70 ans après cet événement, qu’en reste-t-il ? David Bonfy-Cannamela, journaliste dans le Pas-de-Calais, au Touquet, est né et a grandi dans une de ces familles d’origine sicilienne, où l’amour des grands-parents tient une place capitale. A travers « Ton soleil dans mes veines », c’est son héritage, mais aussi celui de millions de petits-enfants et arrière-petits-enfants de rapatriés d’Afrique du Nord qui est évoqué. David Bonfy-Cannamela, né dans le Var, est « monté » au Touquet à 25 ans. Autodidacte, il est journaliste. Passionné de Méditerranée en général, il se lance dans l’écriture avec « Ton soleil dans mes veines » qui rend hommage à ses grands-parents et à tous les Siciliens de Tunisie. [La presse en parle] Présentation du livre « Ton soleil dans mes veines » dans l’émission Italoscopie de Top Italia Berck : « Ton soleil dans mes veines…
par Philippe Denimal Prix : 25 euros Porter le regard sur les réalités de terrain quand il s’agit d’évaluer ou de reconnaître le travail nous préserve des débats philosophiques éthérés sur « le sens du travail ». Au contraire, on s’attache à lui en donner concrètement, du sens. Reconnaître la valeur de l’emploi occupé est un préalable et se sont les classifications des conventions collectives qui déterminent les minima salariaux. Reconnaître la manière dont l’emploi est tenu relève d’un autre registre, celui de l’appréciation individuelle qui génère une part salariale complémentaire. Élaborer et appliquer ces dispositifs de reconnaissance suppose une concertation entre partenaires sociaux. La participation des salariés à ce qui les concerne directement, singulièrement dans le cadre de l’appréciation, est préconisé. Enfin, l’expertise sociale et technique est requise pour éviter de jouer aux apprentis sorciers. L’auteur apporte la force de convictions forgées au fil de son expérience, toutes sortes d’exemples, d’analyses et d’outils concrets pour aider les acteurs qui veulent traiter la reconnaissance du travail et l’équité salariale avec volontarisme et dans l’esprit d’un investissement profitable. Philippe Denimal est sociologue du travail et consultant depuis plus de 35 ans, a créé sa structure de conseil en 1996. Il intervient…
Domitille d’Orgeval (commissariat) Prix : 15 euros L’exposition « Une brève histoire de fils » se tiendra à la Maison de l’Amérique Latine à Paris, du 9 octobre 2024 au 25 janvier 2025. Organisée par la commissaire d’exposition Domitille d’Orgeval, elle réunit des artistes de plusieurs générations (les plus anciens sont apparus sur la scène artistique dans les années 1950/60), dont les œuvres privilégient le fil, le tissage, le tressage et le nouage, tout en recourant à des matériaux divers, d’origine textile, mais aussi végétale, métallique. Leurs réalisations se classent en plusieurs catégories : 1/ Œuvres qui s’inscrivent dans une histoire formelle de l’abstraction (du spatialisme au minimalisme), explorant les métamorphoses du nœud, des enchevêtrements, du filet, comme principes structurels et constructifs. 2/ Œuvres où le tissage devient un outil d’investigation critique, militant, qui permet d’explorer : – les questions d’appropriation, d’identité culturelle (dimension ethnographique) et de langage – les questions de genre (dimension artisanale récupérée pour des raisons identitaires et féministes) – les questions écologiques Les artistes participants sont : Jorge Eielson, Gego, Olga de Amaral, Jesús Rafael Soto, Cecilia Vicuña, Ines Blumencweig, Milton Beccera, Ivan Contreras Brunet, Anna Maria Maiolino, Elias Crespin, Sidival Fila, Kenia Almaraz Mu Commissaire…
par Géraldine Hatchuel Prix : 25 euros Face aux périls planétaires, aux crises des modes de développement passés, et aux limites du solutionnisme technologique, nos organisations, nos entreprises et nos sociétés ont la nécessité de mener des transformations sociales, sociétales et environnementales. Dans ce livre, l’auteur, Géraldine Hatchuel, théoricienne du Design d’Expérience et fondatrice de Choregraphy — we design experience, veut apporter la preuve que le Design d’Expérience est un acteur majeur pour mener la transformation des collectifs : parce qu‘il s’appuie sur l’invention partagée de futurs soutenables, la multi-empathie envers toutes les parties prenantes, et la scénarisation de récits collectifs qui convergent vers l’action. L’ouvrage nous invite à découvrir les apports du Design d’Expérience à travers 23 exemples réels, qui vont de la création des conditions du mieux-être au travail des soignants à l’hôpital, à l’appropriation soutenable par les agriculteurs de nouvelles formes de production de biogaz à la ferme, en passant par la co-construction de la stratégie durable d’un acteur bancaire en partant de l’expérience de ses clients et de ses collaborateurs… Nourri par le parcours et les recherches d’une des pionnières de ce domaine, ce livre est le premier à exposer de façon précise et concrète, et…
Prix : 32€ La Maison Elsa Triolet-Aragon, c’est ce « petit coin de terre de France » niché dans les Yvelines où les deux écrivains vécurent vingt années durant. C’est là qu’ils reposent tous deux, côte à côte, pour l’éternité. Un lieu hors du temps désormais, offert intact aux générations suivantes. C’est aussi depuis 30 ans un lieu résolument tourné vers la création contemporaine, dans le droit fil des volontés des deux auteurs. Comme y invitaient la sensibilité des deux hôtes mais aussi les œuvres présentes dans la Maison qui, de Picasso à Taslitzky en passant par Léger, Miailhe ou Effel, disent l’intensité d’un goût et son ouverture à des esthétiques plurielles, l’art contemporain a pris ses quartiers dans ce moulin. En toute liberté. À l’occasion du 30ème anniversaire de son ouverture au public, c’est à un véritable panorama de la « beauté d’aujourd’hui » que la Maison Elsa Triolet- Aragon invite ici, à travers une rétrospective de trois décennies d’expositions et plus de 100 artistes majeurs. Pour précommander le livre cliquez ici
Par Lydie Toran Prix : 16€ Poésie-Son.s ! est le script du spectacle joué au Festival Off, Avignon 2024. Ce livre comporte des photos et des textes. C’est un solo dont l’aspect formel a donné naissance à son contenu. Écrits entre 1983 et 2023, c’est dans une ribambelle de poèmes que ses dix-neuf textes sont sélectionnés pour tracer une initiation par l’édification du langage. Condensés dans un Road Poetry autobiographique dont il reste une écume, des textes tranquilles ou rapides et versifiés côtoient des poèmes plus trapus en vers libres : ce mélange d’écriture est composé autour du couple, de l’eau, la Terre, la nuit et peut-être au-delà. Allant de la relation intime au vaste monde en passant par les géographies variables de paysages expérimentés, les beautés et les misères de l’être en voyage à travers le monde et à travers soi-même, sont délivrées dans une sincérité mise à nu. Avec une boîte de conserve, un cajon et du papier, la mise en scène fait la part belle à ces morceaux de littérature. Les textes, dont le rythme est chapitré dans des coutures inapparentes, et les sons live ou off, conduisent le public dans un cirque d’émotions ponctué d’aspirations démocratiques….
Prix : 12€ Nous sommes alarmés, nous nous trouvons sur la brèche dans ce contexte mondial où dictatures, nationalismes extrêmes, croissent et croisent la grande spéculation économique. Un désordre systémique ravageur pointe pour cause de profit et intéressement partisan. Un négationnisme cynique domine et narcotise les imaginaires de mille façons. Se crée un récit fictionnel et fou des frontières, barrières et murs et reflux qui meurtrit, dénie, et permet de tuer des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes, sur mer et sur terre. Il en est la cause et l’effet effarant. Ici et là s’officialise cette parole s’attribuant gravité et pertinence. La création de la RevueA, prise de risque d’une dépense autonome, exposition inattendue, vise à susciter maintenant une association des pensées, une attention aux humains et à leurs ouvrages, une vue et une lecture sensible et directe. Affirmer une altérité qui inspire et attaque vivement aussi dans la diversité de ses positions libres, soit une conscience à exercer qui recèle et révèle un ailleurs possible. Il s’agit d’un voir, d’un dire qui relient et posent l’unité diversifiée de la pensée et du vécu. Il s’agit d’affirmer le déplacement des perceptions et des mises en œuvre. En ce sens les…
Prix : 21€ Pour l’année 2024, à l’occasion du 80e anniversaire du droit de vote accordé aux femmes françaises par l’ordonnance du 21 avril 1944, le musée de l’ordre de la Libération consacre une exposition sur le thème des Femmes en Résistance. Annoncée dès 1942 par le général de Gaulle dans sa déclaration aux mouvements, débattue et adoptée (sans unanimité) par l’Assemblée consultative provisoire d’Alger en 1944, l’égalité de droits civiques n’est pas le sujet de l’exposition. Posée par le pouvoir politique et la société de l’époque comme la résultante de l’engagement résistant d’une partie des Françaises, elle invite, quatre-vingt ans après, à revisiter cet engagement. Les panthéonisations récentes ont mis en exergue des figures féminines de la Résistance (Germaine Tillion, Geneviève Anthonioz-de Gaulle et Joséphine Baker), dont l’engagement dépasse le cadre du conflit. Au-delà de ces figures d’exception du fait de leur notoriété et de la pérennité de leur engagement, l’exposition entend montrer et interroger l’engagement des femmes dans la Résistance en France – sur le territoire métropolitain, mais aussi à Londres. Ce projet souhaite rendre visible une activité résistante dont la nature clandestine explique qu’elle laisse toujours peu de traces. Le constat est plus vrai encore pour la…