Domitille d’Orgeval (commissariat) Prix : 15 euros L’exposition « Une brève histoire de fils » se tiendra à la Maison de l’Amérique Latine à Paris, du 9 octobre 2024 au 25 janvier 2025. Organisée par la commissaire d’exposition Domitille d’Orgeval, elle réunit des artistes de plusieurs générations (les plus anciens sont apparus sur la scène artistique dans les années 1950/60), dont les œuvres privilégient le fil, le tissage, le tressage et le nouage, tout en recourant à des matériaux divers, d’origine textile, mais aussi végétale, métallique. Leurs réalisations se classent en plusieurs catégories : 1/ Œuvres qui s’inscrivent dans une histoire formelle de l’abstraction (du spatialisme au minimalisme), explorant les métamorphoses du nœud, des enchevêtrements, du filet, comme principes structurels et constructifs. 2/ Œuvres où le tissage devient un outil d’investigation critique, militant, qui permet d’explorer : – les questions d’appropriation, d’identité culturelle (dimension ethnographique) et de langage – les questions de genre (dimension artisanale récupérée pour des raisons identitaires et féministes) – les questions écologiques Les artistes participants sont : Jorge Eielson, Gego, Olga de Amaral, Jesús Rafael Soto, Cecilia Vicuña, Ines Blumencweig, Milton Beccera, Ivan Contreras Brunet, Anna Maria Maiolino, Elias Crespin, Sidival Fila, Kenia Almaraz Mu Commissaire…
Prix : 32€ La Maison Elsa Triolet-Aragon, c’est ce « petit coin de terre de France » niché dans les Yvelines où les deux écrivains vécurent vingt années durant. C’est là qu’ils reposent tous deux, côte à côte, pour l’éternité. Un lieu hors du temps désormais, offert intact aux générations suivantes. C’est aussi depuis 30 ans un lieu résolument tourné vers la création contemporaine, dans le droit fil des volontés des deux auteurs. Comme y invitaient la sensibilité des deux hôtes mais aussi les œuvres présentes dans la Maison qui, de Picasso à Taslitzky en passant par Léger, Miailhe ou Effel, disent l’intensité d’un goût et son ouverture à des esthétiques plurielles, l’art contemporain a pris ses quartiers dans ce moulin. En toute liberté. À l’occasion du 30ème anniversaire de son ouverture au public, c’est à un véritable panorama de la « beauté d’aujourd’hui » que la Maison Elsa Triolet- Aragon invite ici, à travers une rétrospective de trois décennies d’expositions et plus de 100 artistes majeurs. Pour précommander le livre cliquez ici
Par Lydie Toran Prix : 16€ Poésie-Son.s ! est le script du spectacle joué au Festival Off, Avignon 2024. Ce livre comporte des photos et des textes. C’est un solo dont l’aspect formel a donné naissance à son contenu. Écrits entre 1983 et 2023, c’est dans une ribambelle de poèmes que ses dix-neuf textes sont sélectionnés pour tracer une initiation par l’édification du langage. Condensés dans un Road Poetry autobiographique dont il reste une écume, des textes tranquilles ou rapides et versifiés côtoient des poèmes plus trapus en vers libres : ce mélange d’écriture est composé autour du couple, de l’eau, la Terre, la nuit et peut-être au-delà. Allant de la relation intime au vaste monde en passant par les géographies variables de paysages expérimentés, les beautés et les misères de l’être en voyage à travers le monde et à travers soi-même, sont délivrées dans une sincérité mise à nu. Avec une boîte de conserve, un cajon et du papier, la mise en scène fait la part belle à ces morceaux de littérature. Les textes, dont le rythme est chapitré dans des coutures inapparentes, et les sons live ou off, conduisent le public dans un cirque d’émotions ponctué d’aspirations démocratiques….
Prix : 12€ Nous sommes alarmés, nous nous trouvons sur la brèche dans ce contexte mondial où dictatures, nationalismes extrêmes, croissent et croisent la grande spéculation économique. Un désordre systémique ravageur pointe pour cause de profit et intéressement partisan. Un négationnisme cynique domine et narcotise les imaginaires de mille façons. Se crée un récit fictionnel et fou des frontières, barrières et murs et reflux qui meurtrit, dénie, et permet de tuer des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes, sur mer et sur terre. Il en est la cause et l’effet effarant. Ici et là s’officialise cette parole s’attribuant gravité et pertinence. La création de la RevueA, prise de risque d’une dépense autonome, exposition inattendue, vise à susciter maintenant une association des pensées, une attention aux humains et à leurs ouvrages, une vue et une lecture sensible et directe. Affirmer une altérité qui inspire et attaque vivement aussi dans la diversité de ses positions libres, soit une conscience à exercer qui recèle et révèle un ailleurs possible. Il s’agit d’un voir, d’un dire qui relient et posent l’unité diversifiée de la pensée et du vécu. Il s’agit d’affirmer le déplacement des perceptions et des mises en œuvre. En ce sens les…
Œuvres présentées par Mireille Calle-Gruber Prix : 20 euros Gastone Novelli (1925-1968) à peine passé son baccalauréat de lettres classiques, milite dans le réseau de Résistance de Saverio Arcurio, il est arrêté par les Allemands, à Rome, en octobre 1943. Torturé et condamné à mort avec ses camarades qui furent tous fusillés, il s’évade à la faveur de la libération de Rome. Dès 1948, il part au Brésil, à Sao Paolo, où il peint des compositions graphiques minimales. Il voyage en Amazonie, réside chez les Indiens et étudie leur langue dont il établit un dictionnaire. De retour, il s’installe à Rome en 1955. Il peint sur de grandes toiles des échiquiers aux tracés tordus où dessin et écriture se confrontent au néant mais aussi à la magie des signes et des matières. Dans le sillage dadaïste et des théories de Klee, il devient l’une des figures de l’avant-garde italienne. Claude Simon rencontre Novelli à Paris en 1961, lors d’une exposition du peintre à la Galerie Le Fleuve. La complicité entre eux est immédiate, l’amitié durable. Claude Simon écrit « Novelli ou le problème du langage » pour le catalogue de l’exposition du peintre à New York qui se tient à…
par Emmanuel Saulnier et Daniel Dobbels Prix : 21 euros Cet ouvrage a été conçu en écho à la première présentation privée, dans son atelier, les 30 et 1er octobre 2023, des Inédits d’Emmanuel Saulnier, quatre diptyques pour lesquels le chorégraphe Daniel Dobbels a conçu une série de quatre danses interprétée in situ par Carole Quettier. Marc Petitjean a photographié l’ensemble de la chorégraphie. Elle a donné lieu au film Danses de Léandre Bernard-Brunel. La maquette de ce livre original a été conçue par l’artiste Chedly Atallah. Cet ouvrage collectif associe danse, photographie, vidéo, dessin, collage, sculpture et écriture. Il fait l’objet d’une réflexion collective sur le process et les liens des œuvres dans leurs espace-temps respectifs. Le texte de Daniel Dobbels, écrit dans les jours qui ont suivi, s’inscrit dans la tradition d’un croisement entre les œuvres et l’écriture. Il porte toute sa réflexion sur l’expérience chorégraphique, le dessin, la danse et le trait.
par Jean-Pierre Favreau Prix : 19 euros Né à La Rochelle (Charente-Maritime) en 1940, Jean-Pierre Favreau s’installe à Paris en 1962 et entre alors en photographie, travaillant comme photographe et comme tireur dans les laboratoires. Au début des années 1970, il participe aux débuts de l’agence Viva, dont il s’éloigne pour voyager. Photoreporter, il cherche sa voie et s’engage résolument dans un travail d’auteur après avoir obtenu une bourse pour photographier New York en 1982. Jean-Pierre Favreau devient alors un photographe-voyageur au long-cours. Pour certains photographes, la bonne photographie naît de l’étonnement, de la nouveauté d’une ville ou d’un paysage jamais rencontrés. Chez Jean-Pierre Favreau, l’acte photographique procède d’une lente préparation. Il observe et s’inscrit dans le paysage. De l’extrême justesse des cadrages et de la clarté de ses compositions ressort la patience infinie de leur auteur. De ses voyages naissent des livres et des expositions comme Blues outremer publié chez Contrejour (1991), dans lequel il compile six ans de photographies au Cap-Vert entre 1985 et 1991, ou Rue Caraïbes aux éditions En vue (1999), récit de ses séjours à La Havane (Cuba) entre 1991 et 1998. Au début des années 2000, il part au Japon, poursuivant son travail sur…
Prix : 30€ L’espace éditorial qu’est celui d’Afrikadaa a toujours été pensé comme un espace refuge et de liberté. De montrer, transmette, parler, proposer librement. De nous confronter à l’institution qu’est celle de l’école d’art en France. Un système comme bon nombre de témoignages le notent, idyllique à l’extérieur et pathétique de l’intérieur. Où en sont les écoles d’art ? Nous n’aurions jamais envisagé que le silenceexigé par les écoles d’art s’imposerait aux contributeurices-x. Malgré l’importance du travail entrepris par le collectif Afrikadaa de créer cet espace refuge dans lequel a été mis en place suivi, soutien pour les passages de diplômes, aide théorique et bibliographique, etc. mais aussi par le fait d’être une plateforme en plus à aborder les problématiques liées aux espaces pédagogiques des écoles d’art ; nous nous sommes vues-x face à l’auto-censure. Celle-ci provoquant mutisme, retrait, anonymat ou détours langagiers. Malgré tout, nous avons essayé de travailler avec cette réalité et de proposer ici une introduction à un travail en devenir. Pour être tout à fait sincère avec vous, ce constat prégnant impacta toute l’équipe. Lors de réunions de relectures collaboratives, combien d’entre- nous durent prendre une pause face à la succession de témoignages relatant des…
Prix : 30 euros [Télécharger le bon de commande] Devoir de souffler, nous ne serons pas une génération écrasée. Le quatorzième numéro de la revue d’art AFRIKADAA propose une réflexion sur les révoltes silencieuses dans les Antilles, la misère dans les pays français, et les relations entre art et militantisme. À quelles violences aveugles donnent-elles lieu ? Les militants, les artistes et les chercheurs nous apportent leurs réponses guerrières aussi diverses que les mêlées art-militants sont directes et complexes. Les militant.e.s antillo-guyanais.e.s sont-elles les nouveaux artistes du 24ème siècle? L’art prophétise les actions militantes, les militants « donne voix » aux artistes du futur, car nul n’est prophète en son présent. Présentation de la revue afrikadaa: Afrikadaa est une plate-forme, un laboratoire qui intègre la richesse d’une scène artistique émergente dont la production mérite visibilité et réflexion. La revue est un espace curatorial déterritorialisé où artistes et acteurs de la création contemporaine interrogent esthétique et éthique face aux enjeux majeurs de la mondialisation. Parce qu’il est temps de redéfinir les relations entre territoires, idées et mouvements artistiques, Afrikadaa est une revue qui apporte une autre perspective à la scène artistique contemporaine en racontant l’histoire et les trajectoires des communautés d’artistes…
par Guillaume Lavit d’Hautefort Prix : 27 euros En librairie mars 2022 [Bon de souscription disponible ici] Ce livre est un bilan de mon exploration de territoires en « crise » qui se déplie de la France au Soudan du Sud, du Liban à la Tunisie, en passant par les Balkans, Dubaï, l’Allemagne, le Tchad et la Libye, en parfaite indépendance et autonomie. Ils lient l’Histoire, le journalisme et le documentaire. Composé par confrontations et rapprochements, le propre du montage, ces carnets tentent d’exprimer l’inachevable photographique, fait de reprises, de rebours. Sans cesse devoir revenir sur les mêmes lieux parce que l’on n’a pas assez vu et que recommencer, tourner autour, aller voir derrière, permet d’aller à l’essentiel et montrer de nouvelles facettes et, peut-être d’annoncer un projet à venir car réussir n’a pas d’importance. Ce livre s’articule sur quatre chapitres fondateurs (Lueur, Repli, Combats, Traces) et quatre voix amies, éclatantes (Catherine Breillat, Nicolas Hénin, Alain Rey, David Teboul) décrivant ce parcours, entre recherche et désarroi, fait de hasards et de rencontres. Un témoignage qui se voudrait poétique, de l’entre-vu à l’entre-dit, singulier et brut, sur notre histoire contemporaine. Guillaume Lavit d’Hautefort, né en 1974, devient photographe après des études…