Par Félix Fénéon Prix : 22 euros Félix Fénéon (1861-1944), critique d’art, journaliste, directeur de revues, galeriste, est l’un des intellectuels les plus influents de son temps. Rarement dans l’histoire un critique aura su, comme lui, comprendre et accompagner les créateurs les plus novateurs du moment : il édite et fait découvrir des auteurs tels que Laforgue, Jarry, Mallarmé, Apollinaire, Rimbaud. En peinture, il contribue à faire connaître Seurat, Signac, Pissarro, Bonnard, Van Dongen, Matisse, Maurice Denis. Il défend les groupes impressionnistes, devient le héraut des post-impressionnistes et pointillistes, expose à Paris les futuristes… Anarchiste, il s’engage dans le mouvement libertaire dès 1886, et collabore à de nombreux journaux ou revues, comme L’En-dehors ou Le Père Peinard. En 1894, il est inculpé, lors du grand procès anarchiste, dit « des Trente ». Sont réunis dans le présent ouvrage un choix de textes liés à son activité anarchiste, textes parfois publiés sous son propre nom, sous un pseudonyme ou de façon anonyme mais que divers recoupements permettent de lui attribuer. En introduction une présentation de Marc Partouche situe la vie et l’oeuvre de Fénéon dans son contexte historique. Collection LE BON VOISIN, sous la direction de Marc Partouche, ISBN 978-2-363-45129-3
par Pascal Coulon Prix : 21€ Qui d’entre nous, s’intéressant un tant soit peu à la philosophie, n’a entendu parler de l’allégorie de la caverne de Platon, du pari de Pascal, du « je pense donc je suis » de Descartes, ou encore de la dialectique hégélienne du maître et du serviteur ? De telles séquences philosophiques ont acquis une puissance conceptuelle telle qu’elles sont devenues des figures mythiques et des repères essentiels conférant une plus forte intelligibilité au monde. Mais connaissons-nous réellement ces figures au-delà de la connaissance vague ou du ouï-dire ? Ces scènes primordiales sont bien souvent plus célèbres que connues, et nous n’avons pas nécessairement conscience de leur fécondité en termes de rapport à soi-même, aux autres et au monde. L’auteur retrouve dans ce livre la puissance originaire de huit de ces scènes primordiales, les replace dans leur contexte philosophique et historique, puis montre à quels problèmes elles répondent. Il met ensuite en évidence leur valeur éternelle, et finalement leur vitalité pour penser le monde actuel. Pascal Coulon enseigne la philosophie et l’histoire de l’art depuis une vingtaine d’années dans des lieux aussi différents que des établissements d’enseignement secondaire catholique, des universités ouvertes, des centres de…
par Vilém Flusser Prix : 27€ [Télécharger le bon de commande] À l’occasion de cette publication une sérigraphie a été éditée : Mise en réseau © Miguel Chevalier, 2022 4 couleurs, papier Olin Régular 450 gr, 50X70 cm Tirage 30 E + 6EA numérotées et signées Seulement 10 sérigraphies seront disponibles à la vente dans le cadre de cette offre ! « L’homme n’est pas un animal communautaire comme le sont les abeilles ou les fourmis, voire même les vaches ou les loups: communiquer avec d’autres hommes ne lui paraît pas aller de soi. C’est pourquoi la théorie de la communication n’est pas une discipline rattachée aux sciences naturelles. La communication entre les hommes relève de procédés artificiels ; elle recourt aux inventions ingénieuses. Il en ressort que la théorie de la communication est à ranger parmi les disciplines qu’il est convenu de qualifier d’« humaines » : c’est-à-dire celles qui ont pour objet les aspects du comportement de l’homme qui ne lui sont pas « naturels ». Il se trouve que s’il est avéré que l’homme ne communique pas « naturellement » avec les autres hommes (parler n’est pas le fait d’émettre des sons propres à notre espèce, comme…
par Guy Arcizet, préface de Georges Sérignac Prix : 21€ [Télécharger le bon de commande] La franc-maçonnerie n’existe que dans le désir de femmes et d’hommes de s’y engager. Certains cherchent dans le rite un lieu où mettre en œuvre une mystique ou une tradition, d’autres y trouvent la justification de leurs convictions politiques ou philosophiques. De ce melting pot sort un seul et même ensemble harmonieux, parfois, avec, toujours, une culture commune. L’un de ces éléments de la culture commune est la transmission. Nous y voilà. Mon travail s’articule en trois chapitres. J’ai voulu d’abord dire comment, dans toutes ces années passées en maçonnerie, s’est imposée à moi l’idée laïque qui n’est pas seulement la laïcité comme on l’entend de manière courante en France. Ensuite, outre que l’on n’a encore aucune définition claire et consensuelle de cette idée (est-ce même souhaitable ?), il me paraissait indispensable d’identifier et de situer dans le champ sociologique le concept à la fois principe et valeur. Enfin, dans des « brèves », j’ai trouvé un moyen de dire mon expérience mais aussi, la multiplicité, la complexité des lieux où se réalise ou s’applique cette idée originale qui a fondé le monde moderne. À…
par Philippe Mengue Prix : 24 euros Être idiot en politique n’est pas forcément un handicap mais plutôt une ressource nécessaire pour retrouver une fraîcheur dans le questionnement. A travers des dialogues philosophiques, des rencontres, des discussions et des expériences dans des milieux socio-culturels variés, le personnage principal de ce récit, depuis un état de détresse où tout lui semble aller à sa perte, retrouve grâce à son idiotie enjouée de nouvelles orientations capables d’atténuer la misère sociale et spirituelle qui est présentement la nôtre, malgré l’abondance des biens et les progrès en tout domaine des technologies nouvelles. « L’Idiot » est un récit littéraire qui retrace le cheminement d’une réflexion politique qui dégage les soubassements affectifs du politique. Depuis le sentiment originaire de la désolation et la communauté sentimentale, l’idiot rencontre le rôle de la haine en politique, découvre les territoires existentiels de la gauche et de la droite, ainsi que les bases paysannes fondatrices de la culture. Sans être retenu par les convenances intellectuelles et politiques, l’idiot fait ironiquement apparaître la folie interne du politique et le démembrement de la démocratie. Il s’achemine vers la découverte de la dualité du monde qui est le nôtre en tant qu’un autre rapport…
par Aurélien Aramini Prix : 15 euros [Télécharger le bon de commande] Parce qu’il conjugue l’exigence du théoricien et celle du stratège politique, Lénine aborde de front la contradiction que rencontre le militant marxiste : le matérialisme constitue à la fois l’arme décisive de la lutte idéologique menée par les révolutionnaires contre les forces réactionnaires de la bourgeoisie et le point de clivage qui fait obstacle à l’unité dans la lutte avec des classes populaires encore très croyantes dans la Russie tsariste. Le « matérialisme militant » de Lénine résout cette apparente contradiction : tout en réaffirmant les thèses fondamentales d’une ontologie matérialiste radicale contre les tentatives de « révision » du marxisme, il inscrit la défense du matérialisme dans la perspective de la lutte des classes. Ni abstrait ni opportuniste, le propos de Lénine pose les conditions qui permettent de militer, en matérialiste, pour le matérialisme. Aurélien Aramini, agrégé et docteur en philosophie, il enseigne au lycée Gustave Courbet de Belfort. Il a publié, avec Florian Gulli, « Une Introduction à la pensée de Lénine » (2017).
Par Marcel Conche Prix : 19 euros Pour le philosophe, la vérité est au bout d’un long chemin – de réflexions, de méditations, d’analyses. Mais il y a ce qui lui est offert dès qu’il ouvre sa fenêtre le matin : la nature et, avec la nature, la beauté – beauté du ciel et des paysages, des fleuves et des étangs, beauté de la nature elle-même en sa splendeur calme. La vérité est un point d’arrivée, la beauté est un point de départ, car la découverte des beautés du monde est sans fin. Marcel Conche est professeur émérite de philosophie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre correspondant de l’Académie d’Athènes et citoyen d’honneur de la ville grecque de Mégare. Il est auteur chez Hdiffusion de nombreux ouvrages de philosophie : La nature et nous ; Présentation de ma philosophie ; Ultimes Réflexions
par Pascal Sévérac Prix : 15 euros [Télécharger le bon de commande] Peut-on véritablement ranger Spinoza parmi les philosophes matérialistes ? La question n’est pas simple, car Spinoza jamais ne réduit la pensée à la matière, l’esprit au cerveau. Et pourtant, il donne toute sa place au corps pour appréhender à la fois la puissance cognitive du psychisme, mais aussi sa conquête de la liberté. On distinguera trois sens du matérialisme – empirique, ontologique et méthodologique – pour saisir ce qu’il peut bien y avoir de matérialiste chez Spinoza. L’Université Permanente naît d’une double volonté. Elle est d’abord un lieu d’éducation populaire qui s’adresse à tous les curieux qui entendent approfondir leurs connaissances mais qui ne se retrouvent pas dans ce qui leur est proposé habituellement . Loin de toute pensée unique, banale ou simpliste, c’est l’occasion de découvrir de manière exigeante et accessible une pensée vivante dialoguant notamment avec une tradition dont Marx est l’une des références centrales, s’appuyant sur le nouvel essor des recherches qui l’entourent. L’Université permanente se veut ainsi un lieu utile pour comprendre notre monde. Pascal Sévérac est professeur de philosophie à l’université Paris-Est Créteil. Spécialiste de la philosophie spinoziste (il a publié notamment Le devenir…
Par Marcel Conche Prix : 19 euros La « nature et nous », mais que sommes-nous, sinon un produit de la nature, qui nous a créés comme les arbres, les fleurs et les bêtes ? De là la règle épicurienne de suivre la nature, c’est-à-dire de nous en tenir aux désirs naturels dont la satisfaction est toujours possible et de rejeter les désirs « vains » dont la satisfaction est impossible. Marcel Conche est professeur émérite de philosophie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre correspondant de l’Académie d’Athènes et citoyen d’honneur de la ville grecque de Mégare. Il a été couronné lauréat de l’Académie française pour son édition d’Héraclite en 1987 et pour l’ensemble de son oeuvre en 1996 avec le prix Moron (prix annuel créé en 1987 au sein de l’Académie française). Il a reçu la médaille d’honneur de la Sorbonne en 1980.
par Marcel Conche Prix : 22 euros Dans cet ouvrage, l’auteur met l’accent sur certaines distinctions qui lui semblent essentielles pour appréhender sa philosophie : conscience et pensée, argument et preuve, cause et raison, infini et indéfini, monde et univers, univers et nature, science et métaphysique, etc. Il aborde également d’autres sujets comme la solitude, l’animalité, Descartes au secours de la religion ou Socrate et les dieux.