sous la direction de Sylvain Allemand
Prix : 18 euros
Le moins que l’on puisse dire est que le mot « confinement » connote négativement. Comment pourrait-il en être autrement ?
L’expérience que nous en avons faite dans le contexte de crise sanitaire provoquée par la Covid-19, a été imposée (fut-ce pour de bons motifs) et vécue douloureusement par beaucoup de ceux qui ne disposaient pas d’un espace domestique adapté. Pourtant, c’est bien à une « libération » de cette notion que l’ouvrage entreprend à travers un recueil de contributions de géographes de différentes spécialités et générations, à qui a été proposé de témoigner de leur expérience des (dé)confinements, au regard de ses incidences sur leur pratique de la discipline (à commencer par l’étude de terrain), leurs concepts et théories (les a-t-elle confortés, enrichis ou, au contraire, remis en question ?).
Le lecteur pourra apprécier combien la géographie se révèle diverse jusque dans la manière de rendre compte de cette expérience… Combien, aussi, les géographes paraissent outillés pour poser un regard lucide, voire prospectif, sur cette crise et ses conséquences, en proposer une analyse pertinente même en l’absence apparente de recul suffisant.
Avec les contributions de : Antoine Bailly, Boris Beaude, Daniel Behar, Augustin Berque, Yann Calbérac, Paul Claval, Béatrice Giblin, Boris Grésillon, Luc Gwiazdzinski, Olivier Lazzarotti, Jacques Lévy, Nicole Mathieu, Denise Pumain, Mathis Stock, Emmanuel Véron et Djemila Zeneidi.
Sylvain Allemand est journaliste. Il suit depuis plusieurs années l’actualité de la géographie en tant que discipline. Parmi ses dernières publications : Renouveau des jardins : clés pour un monde durable ? (2014), Nourritures jardinières dans les sociétés urbanisées (2016), tous deux en codirection avec Édith Heurgon et publiés chez Hermann ; Le Périurbain, espace à vivre, en codirection avec Florian Muzard, Marseille, Parenthèses, 2018; Paysages et énergies, une mise en perspective historique, Paris, Hermann, 2021.