par Guillaume Lavit d’Hautefort
Prix : 27 euros
En librairie mars 2022 [Bon de souscription disponible ici]
Ce livre est un bilan de mon exploration de territoires en « crise » qui se déplie de la France au Soudan du Sud, du Liban à la Tunisie, en passant par les Balkans, Dubaï, l’Allemagne, le Tchad et la Libye, en parfaite indépendance et autonomie. Ils lient l’Histoire, le journalisme et le documentaire. Composé par confrontations et rapprochements, le propre du montage, ces carnets tentent d’exprimer l’inachevable photographique, fait de reprises, de rebours. Sans cesse devoir revenir sur les mêmes lieux parce que l’on n’a pas assez vu et que recommencer, tourner autour, aller voir derrière, permet d’aller à l’essentiel et montrer de nouvelles facettes et, peut-être d’annoncer un projet à venir car réussir n’a pas d’importance. Ce livre s’articule sur quatre chapitres fondateurs (Lueur, Repli, Combats, Traces) et quatre voix amies, éclatantes (Catherine Breillat, Nicolas Hénin, Alain Rey, David Teboul) décrivant ce parcours, entre recherche et désarroi, fait de hasards et de rencontres.
Un témoignage qui se voudrait poétique, de l’entre-vu à l’entre-dit, singulier et brut, sur notre histoire contemporaine.
Guillaume Lavit d’Hautefort, né en 1974, devient photographe après des études d’architecture. Suite à un travail sur les « Urgences sociales » de l’hôpital Saint-Louis de Paris, il s’intéresse aux camps, aux « déguerpissements » – les déplacés forcés – aux migrations, après ses premiers voyages au Tchad. Il continue depuis à se questionner sur le rapport entre l’humain, l’espace et le déracinement.