Passage d’Ariel – Bernard Marcotte, poète, conteur et philosophe de l’ironie

31 mai 2019

Par Paul Tuffrau

Prix : 19 euros

« Un brin d’herbe au soleil est plus beau qu’un arbre foudroyé. »

Ainsi parlait Bernard Marcotte, exprimant ainsi sa volonté que la joie soit source de vie et triomphe même des souffrances. Il s’agit là d’un des aspects frappants de la pensée de cet auteur ardennais décédé en 1927 à tout juste 40 ans d’une façon terrible, – dans les suites de la Première Guerre mondiale -, une pensée constamment
en éveil, allant hors des sentiers battus, dans laquelle se mêlent fantaisie, poésie, rêveries et évocation de la nature…

Que sa mémoire et ses œuvres puissent disparaître, Paul Tuffrau (1887-1973), lui même homme de lettres, pouvait d’autant moins l’imaginer que des liens d’une profonde amitié s’étaient établis entre les deux jeunes gens depuis le temps de leurs études à Paris. Aussi composa-t-il en 1934 Passage d’Ariel.

Bernard Marcotte, poète, conteur et philosophe de l’ironie, longue étude qu’il ne put malheureusement faire publier, texte d’une très grande sensibilité où l’émotion reste toujours sous-jacente, – un choix d’écrits de Bernard Marcotte complétant le propos.

Paul Tuffrau (1887-1973), écrivain, critique littéraire et professeur
de littérature et d’histoire, auteur de nouvelles du Pays Basque,
proche de Bordeaux dont il était originaire, a renouvelé en français
moderne différents textes du Moyen Âge, écrit sur la guerre de
1914-1918, et sur l’histoire de l’École Polytechnique.